Médaille Georges Méliès cinéma cinéaste achats fantastique film "le voyage dans la Lune
Médaille Georges Méliès cinéma cinéaste achats fantastique film "le voyage dans la Lune, Médaille Georges Méliès cinéma cinéaste fantastique film "le voyage dans la Lune remise
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213-tir64Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (poinçon corne dabondance à partir de 1880) .
Frappée vers 1960 .Rare exemplaire .Graveur : André VIGNEAU (1892-1968).
Dimension : 82 mm .
Poids : 312 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge) : corne dabondance + bronze .
Envoi rapide et soigné.
Le support nest pas à vendre .
The stand is not for sale.Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 à Paris et mort le 21 janvier 1938 dans la même ville, est un réalisateur de films français et illusionniste. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite dune donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert-Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste." alt="Médaille Georges Méliès cinéma cinéaste achats fantastique film "le voyage dans la Lune" width="52" height="52" >
Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe par les frères Lumière et propose même de racheter le brevet de la machine1. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière.
La même année, avec l’Escamotage dune dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de larrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi quil appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.
Georges Méliès est considéré comme lun des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboard2. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père lavait également doté. Par son film sur laffaire Dreyfus, il est aussi considéré comme le premier réalisateur dun film politique dans lhistoire du cinéma. Georges Méliès naît à Paris au 47 boulevard Saint-Martin devenu depuis le no 29 dans le 3e arrondissement (acte de naissance no 2517 du 08/12/1861), dans une famille de fabricants de chaussures de luxe, fils de Jean-Louis Stanislas Méliès (1815-1898), originaire de Lavelanet (Ariège)3 et de Catherine Johanna Schveringh (1819-1899), née dune mère languedocienne et dun père néerlandais qui fut le bottier de la reine Hortense, la femme de Louis Bonaparte, roi de Hollande. Jean-Louis et Catherine se marient à léglise Saint-Eustache de Paris, le 20 juillet 18434.
De cette union naquirent quatre garçons dont Georges Méliès était le benjamin de la fratrie constituée également de : Henri (né en 1844 et mort en 1929), Eugène Louis (né en 1849 et mort en 1851) et Gaston (né en 1852 et mort en 1915 en Corse)5,4.
Georges Méliès suit des études au lycée Michelet de Vanves, puis au lycée Louis-le-Grand en compagnie de Maurice Donnay. En 1881, il fait son service militaire à Blois, la patrie du prestidigitateur Robert-Houdin6. Certains auteurs parlent de ses visites à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois, dans la propriété « Le Prieuré » de Robert-Houdin, sans que ces visites soient attestées7.
Alors qu’il veut devenir peintre, il travaille un temps dans lentreprise de son père, Louis Stanislas Méliès (il y apprend notamment le métier de mécanicien qui lui est très utile ensuite dans sa carrière), qui lenvoie à Londres en Angleterre en 1883 pour y perfectionner son anglais chez un de ses amis, propriétaire dun grand magasin londonien de confection : il y est vendeur au rayon des fournitures pour corsets et en profite pour apprendre la prestidigitation, notamment à l’Egyptian Hall dirigé par John Nevil Maskelyne, où se produit le célèbre illusionniste David Devant qui linitie à son art, Méliès lui réalisant des décors en échange.
Débuts dans la prestidigitation
De retour à Paris, il épouse le matin du 25 juin 1885 à la mairie du 11e arrondissement, Eugénie Genin, amie de la famille de sa mère, pianiste accomplie, fille adultérine dun négociant en chaussure néerlandais et de sa gouvernante native de Grenoble. La jeune fille, âgée de seulement 14 ans, devenue orpheline à la suite du décès de son père survenu la même année, lui apporte une belle dot. Loffice religieux se déroule laprès-midi même à léglise de Choisy-le-Roi4,8.
Le jeune époux présente quelques numéros de magie dans des brasseries, à la galerie Vivienne, et au cabinet fantastique du musée Grévin, tout en étant journaliste et caricaturiste sous le pseudonyme « Géo Smile ». Il collabore en particulier au journal satirique et antiboulangiste La Griffe, dont son cousin Adolphe Méliès est le rédacteur en chef. Il vend ses parts dans lentreprise familiale à lun de ses frères pour 500 000 francs afin de racheter en 1888 au 8, boulevard des Italiens le théâtre Robert-Houdin à la veuve dÉmile Robert-Houdin, théâtre dont il devient directeur. Pour 47 000 francs il rachète le matériel des Soirées Fantastiques, dont une dizaine dautomates construits par Robert-Houdin. Il crée des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions » quil présente avec plusieurs magiciens (Duperrey, Raynaly, Harmington, Jacobs, Okita, Henrys, Arnould, Carmelli, Foletto, Albany (Coussinet), DAlvarès, Legris, Maurier), et ses fidèles opérateurs de scène : Marius et Jeanne dAlcy. Ses spectacles, qui sachèvent par la projection de photographies peintes sur verre, connaissent rapidement le succès grâce à son esprit inventif, son sens de la poésie et de lesthétique. Sa collection dautomates, aux gestes plus vrais que nature, contribue à ce succès. En 1891, il crée lAcadémie de Prestidigitation, qui devient en 1893 le Syndicat des Illusionnistes de France, puis en 1904, la Chambre syndicale de la prestidigitation. Il contribue ainsi à donner un statut aux magiciens ambulants que la police assimilait à des romanichels. Il en est le président pendant une trentaine dannées.
Découverte du cinéma
Invité à une répétition privée de la première projection publique du Cinématographe des frères Lumière la veille du 28 décembre 1895, au Salon indien du Grand Café de lhôtel Scribe9, 14 boulevard des Capucines à Paris, Georges Méliès comprend tout de suite ce quil peut faire avec une telle machine et propose dacheter les brevets des frères Lumière. Leur père, Antoine Lumière, ou lun des frères, selon les versions et des souvenirs lointains recueillis le plus souvent auprès de vieillards, lun des trois en tout cas tente de len dissuader : « Remerciez-moi, je vous évite la ruine, car cet appareil, simple curiosité scientifique, na aucun avenir commercial ! ». Cet avis pessimiste sur lavenir du cinéma est néanmoins corroboré par les souvenirs plus proches de lun des opérateurs Lumière, Félix Mesguich, qui raconte comment Louis Lumière lui présente son embauche en 1896 « Je ne vous offre pas un emploi d’avenir, mais plutôt un travail de forain. Ça durera un an ou deux, peDe 1896 à 1914, Georges Méliès réalise près de six cents « voyages à travers limpossible »21, autant de petits films enchanteurs, mystérieux, naïfs, à la beauté poétique, aujourdhui parfois surannée. Films dune durée dune à quelques minutes, projetés dans des foires et vus comme une simple évolution de la lanterne magique. Son premier film important, lAffaire Dreyfus (1899)— peut-être le premier film politique jamais réalisé22,23 —, est une reconstitution de 10 minutes qui témoigne de son intérêt pour le réalisme politique. Son Voyage dans la Lune (1902), chef-dœuvre dillusions photographiques et dinnovations techniques, dune longueur exceptionnelle de 16 minutes, remporte un franc succès au point dêtre recherché pour une diffusion aux États-Unis. Lhistorien américain Charles Musser affirme : « Le cinéaste majeur des toutes premières années du nouveau siècle (ndlr : XXe siècle) est sans conteste le Parisien Georges Méliès, dont les films ont tous été piratés par les plus grandes sociétés de production américaines24 ». Linstallation de son frère Gaston à New York dès 1903, ouvrant une succursale de la Star Film, destinée à organiser et contrôler la diffusion, fait apparaître que le piratage, non seulement des films de Méliès, mais aussi de ceux de ses amis anglais, est généralisé à tous les niveaux. Toujours selon Musser, la Biograph Company, lune des plus puissantes sociétés de production de New York, a acheté et payé à Méliès tout un lot de copies de la Star Film, mais elle en a aussitôt tiré des duplicatas hors contrat, quelle a revendus à son profit. LEdison Manufacturing Company, elle, a acheté des copies dont elle a négligé de contrôler lorigine, mais qui savèrent être toutes des copies piratées. Gaston fait paraître un avis dans la presse américaine, un texte signé Georges Méliès : « Nous sommes prêts et déterminés à poursuivre énergiquement tout contrefacteur ou pirate. Nous ne préviendrons pas, nous agirons sans délai24 ».
Mais de son côté, Edison, depuis déjà plusieurs années, mène des actions judiciaires contre les encore plus nombreux contrefacteurs à la fois de ses propres films, et de ses inventions. Son appareil de visionnement, le Kinétoscope, a été piraté dans le monde entier, Edison nayant breveté lappareil que sur le territoire américain, ce quil se reprochera amèrement plus tard25. En revanche, il a protégé par des brevets internationaux le type de perforations rectangulaires, à raison de deux jeux de quatre perforations (sprockets en anglais) par photogramme, qui constituent à quelques détails près le film 35 mm tel que nous le connaissons encore aujourdhui. Lhistorien français Georges Sadoul note que « Edison fit accomplir au cinéma une étape décisive en créant le film moderne de 35 mm, à quatre paires de perforations par image26. » Les frères Lumière, en industriels avisés, pour éviter la contrefaçon, ont doté leur pellicule dune seule paire de perforations rondes par photogramme, configuration totalement différente de la pellicule Edison, ainsi que lon peut le constater sur le site de lInstitut Lumière27.
Georges Méliès perfore lui-même ses films avant tournage, en contrefaisant les perforations rectangulaires aux brevets déposés par Edison.
Or, Georges Méliès, lui, na guère le sens du commerce, selon son aveu même : « En ce qui me concerne, ne croyez pas que je me considère rabaissé en mentendant traité dédaigneusement dartiste, car si vous, commerçants (et rien dautres, donc incapables de produire des vues de composition), vous naviez pas des artistes pour les faire, je me demande ce que vous pourriez vendre28 », il commet limprudence de perforer ses films selon le standard Edison. Il agit ainsi car les films piratés de lEdison Manufacturing Company, qui accompagnent le piratage des kinétoscopes en Europe, sont bien entendu piratés selon ce standard ; Méliès souhaite que ses propres films puissent être vus sur les kinétoscopes de contrebande. Ce faisant, il commet une contrefaçon délictueuse29. Son bureau de New York layant mis à portée dEdison, celui-ci comprend quil peut espérer compenser son préjudice financier global au détriment du seul Européen facile à poursuivre : Georges Méliès et sa filiale américaine. Commence alors une interminable suite de procès, procès quEdison mène aussi contre un nouvel arrivant français : Pathé. Les parties adverses préfèrent finalement passer un accord qui met fin aux poursuites en stipulant que les copies contrefaites seront exploitées par Edison en compensation de son préjudice financier30. Cest ainsi quEdison obtient lexploitation de plusieurs centaines de copies du Voyage dans la lune, un manque à gagner important pour la Star Film.
Problèmes financiers et Première Guerre mondiale
Georges Méliès âgé (photographie parue dans le magazine communiste Regards, no 211, 27 janvier 1938).
Georges Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser avec les sociétés à production élevée, ce qui lui fait dire avec amertReconnaissance posthume
À la charnière du théâtre et du cinéma, limportance capitale de Georges Méliès dans le cinéma en tant que divertissement populaire, est reconnue aujourdhui dans le monde entier.
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